C’« était en août dernier. Nous étions en train d’admirer la vallée de la Vistule, près du village de Pien, en Pologne, quand nous avons aperçu un objet blanc dont l’extrémité dépassait du sol, explique l’archéologue polonais Dariusz Polinski. Nous l’avons déterré : il s’agissait d’un os humain ! » Équipés de spatules et de pinceaux, lui et son équipe de l’université Nicolas-Copernic creusent et mettent au jour un squelette entier. Ce qu’ils découvrent les laisse sans voix : une faucille est placée sur cou du cadavre et un cadenas fixé à son pied gauche ! Depuis des années qu’ils fouillent ce terrain abritant les vestiges d’un cimetière du XVIIe siècle, c’est la première fois qu’ils exhument un mort traité de la sorte. Ou plutôt une morte : « Il s’agissait d’une femme d’une vingtaine d’années, révèle l’anthropologue Alicja Drozd, qui a examiné la dépouille.
Mais pourquoi cette faucille et ce cadenas ?lâche sans rire Dariusz Polinski. Un vrai scénario de, poursuit le chercheur, Quant au cadenas, simple précaution supplémentaire pour l’empêcher de sortir de sa tombe.