Niché au sud-ouest de Montpellier, l’étang de Thau constitue une réserve unique en son genre. Entre les eaux douces, au nord de Bouzigues, et la mer salée de la presqu’île de Sète, le bassin de 6 790 ha abrite un trésor de biodiversité. Là se trouve l’un des plus grands élevages d’huîtres et de moules de France, étendu sur de larges structures en bois visibles du ciel. Mais ce lieu, comme tant d’autres, fait face à des défis grandissants : maladies, pollution et, surtout, réchauffement.
L’étang est surveillé avec attention par la Station, explique Frédéric Gazeau, directeur adjoint du Laboratoire d’océanographie de Villefranche-sur-Mer. L’eutrophisation peut se traduire par une prolifération d’algues ou de bactéries, , complète le chercheur. L’installation de stations d’épuration, en amont des déversements d’origine humaine, a permis d’endiguer le phénomène.