haque année, fin novembre-début décembre, la vie s’arrête dans la capitale économique de la Floride. Soudain, tout tourne autour d’Art Basel Miami Beach, la foire internationale d’art moderne et contemporain qui est à Miami ce que le carnaval est à Rio de Janeiro : une gigantesque fiesta où tous les excès sont permis, comme le raconte Tom Wolfe dans son féroce et désopilant (2013). Partout, dans des villas, en bord de, dans les galeries d’art, c’est la saison des cocktails parties qui s’étirent dans la nuit tropicale. La journée, devant l’immense bâtiment blanc du centre de convention, c’est l’effervescence : sans discontinuer, des voituriers accueillent des collectionneurs venus (en jets privés) d’Amérique du Nord et du Sud. Certains s’offrent sans ciller des Carlos Cruz-Diez (1923-2019), le maître vénézuélien de l’art cinétique (contenant des parties en mouvement), à 350 000 dollars, voire des Jean-Michel Basquiat (1960-1988) à plusieurs millions. Les premiers prix démarrent toutefois à 10 000 dollars.
Magic City transformée par Art Basel
Jan 04, 2023
2 minutes
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits