L’ancienne ministre publie un livre où elle égrène ses souvenirs à la Culture au temps du Covid et de la macronie
vec Roselyne tout commence toujours par un éclat de rire et deux bras grands ouverts : « Comment ça va aujourd’hui ? » À l’heure des embrassades, sous l’œil qui pétille, point un regard perçant. Et la voix se fait grave quand il s’agit d’évoquer les heures sombres de son passage au ministère de la Culture, ces fameux « 682 jours », titre de son livre. Sous-titre : « Le bal des hypocrites ». Tout un programme. J’avoue à Roselyne Bachelot avoir ri en lisant ses saillies. Sa capacité à croquer le petit monde politique est savoureuse. Surtout lorsqu’elle parle des Républicains (LR), son ancienne famille politique, dans un chapitre cruellement intitulé « La lumière de l’astre mort ». Si elle épargne Valérie Pécresse – solidarité féminine oblige –, les autres en prennent pour leur grade. « La queue du Mickey est attribuée sans conteste à Xavier Bertrand qui assurait fermement “ne pas vouloir sauter dans le ‘Titanic’ avant le naufrage”, écrit-elle,