Il y a peu, rouler en hybride tenait encore de l’originalité. Aujourd’hui, de nombreux constructeurs proposent ce type d’autos. En l’espace de quelques années, la demande a en effet explosé. Y compris en occasion, ce qui permet à ces véhicules d’afficher de très faibles décotes. Pour certains modèles, l’offre est tellement inférieure à la demande que, depuis 2021, les prix sont même repartis à la hausse. Par exemple, les tarifs des Toyota Prius ont grimpé de 30 à 35 % sur cette période. Un effort financier à l’achat qui se retrouvera le jour de la revente. Car les valeurs devraient rester élevées pendant encore plusieurs années.
Zéro panne… ou presque
Qui dit hybride dit aussi batterie de traction. Cet élément est généralement fiable sur les modèles FHEV (hybrides simples, non rechargeables). Avant de s’engager pour une telle occasion, il est toutefois indispensable de vérifier son bon fonctionnement. Lors de l’essai, assurez-vous que le moteur thermique se coupe souvent, notamment en ville. Dans ce cas-là, la voiture doit se mouvoir fréquemment en mode électrique (même si ces phases de roulage n’excèdent pas quelques centaines de mètres). Un contrôle de l’état de la batterie en concession (ou via une société spécialisée, telle Moba pour les hybrides rechargeables) peut être judicieux, surtout si l’auto est âgée. En matière d’entretien, ces hybrides simples ne nécessitent aucune attention particulière, si ce n’est de respecter le plan d’entretien de la marque. Alors, avant de signer, vérifiez que le(s) précédent(s) propriétaire(s) s’y est (sont) parfaitement conformé(s).
Par Pierre Audemar
Prime à la conversion, mode d’emploi (1)
Certaines autos sélectionnées peuvent bénéficier de la prime à la ). Celle-ci varie entre 1500 et 3 000 € selon le modèle et les revenus de l’acheteur. En contrepartie, il faut mettre au rebut un véhicule diesel d’avant 2011 ou essence d’avant 2006. Les autos éligibles émettent 109 g/km de CO maxi (norme NEDC) et ont la pastille Crit’Air 1 (essence et hybrides essence répondant à la norme Euro 5 ou 6 ou, à défaut, mises en circulation après le 1 janvier 2011). Attention, la limite passe à 137 g/km avec la norme WLTP (voire 127 g/km si l’auto a moins de 6 mois) sur les modèles récents.