uelle lourde tâche eut la Twingo 2 en succédant au modèle originel ! D’autant que son look assagi, pour ne pas dire fade, tranche radicalement avec la bonhomie affichée par son aînée. De plus, l’ambiance colorée de l’habitacle de la Twingo 1 a aussi disparu. Mais l’essentiel subsiste à bord : le sens de l’ingéniosité. Toujours homologuée pour quatre places, la Twingo conserve, en effet, les astucieux sièges indépendants et coulissants à l’arrière. Le niveau de finition Expression s’impose cependant pour en disposer, les Access et Authentique d’entrée de gamme se contentant d’une banquette fixe. Dans cette configuration, les passagers installés à l’arrière profitent d’un espace aux jambes, sièges avancés à fond. Une prouesse de modularité au regard des 3,60 m de long de la Twingo. Des zones de rangement sont également réparties autour de chaque occupant. Le conducteur appréciera, lui, la clarté du poste de conduite, par ailleurs correctement assemblé, ainsi que l’ergonomie bien pensée des commandes. Les plus tatillons pourront cependant tiquer sur la position de conduite peu naturelle (inclinaison du volant). Reste que, une fois en mouvement, la maniabilité de la Twingo régale en ville. Et sur les grands axes, sa tenue de cap et son confort font d’elle une référence parmi les citadines de l’époque.
