“Etre copilote en Rallye classique et en Rallye-Raid, c’est faire deux métiers complètement différents !”
Quel est votre premier souvenir automobile ?
Etant tout gamin, je me régalais d’être à côté de mon père en voiture. Il aimait la vitesse, les bagnoles, la mécanique. Aux sports d’hiver, par exemple, c’était le premier à tirer le frein à main sur le parking et à faire des dérapages. Je me suis empressé de faire la même chose dès que j’ai eu 18 ans ! Lorsque j’étais étudiant à Montpellier, on allait voir passer Jeannot Ragnotti faire le spectacle au Rallye des Cévennes. C’était une vraie star ! C’est lui qui m’a donné envie. Je me disais : « Ça doit être fantastique d’être dans une voiture de course. » A ce moment-là, je n’imaginais pas ce qui m’attendait…
Pourtant, votre première passion était tout autre…
Exact : c’était le ski. Mon père était moniteur à l’époque. Il m’a mis sur les skis à 2 ans et très tôt en compétition. J’aimais bien le hors-piste. C’était le début du freeride avec Guerlain Chicherit. C’était mon rêve de pouvoir pratiquer avec lui. J’espérais faire une carrière dans le ski. Le destin en a voulu autrement : alors que je commençais à disputer des manches de championnat du monde, quelqu’un m’a percuté « pleine balle » et m’a cassé la rotule… et mes C’est parti comme ça. A l’époque, je n’avais absolument aucune notion. Je partais de très loin ! Grâce à Manu, qui est un perfectionniste, j’ai évolué très vite.