a carrière de Bella Davidovich n’a sans doute pas été à la hauteur de ce que sa victoire au Concours Chopin 1949 (partagée avec Halina Czerny-Stefanska) et ses premiers concerts à est une merveille de couleurs, tandis que le fil délicat de l’ est parfaitement tenu. Les Beethoven sont un cran en dessous, entre l’inévitable « », et une beaucoup plus réussie, pleine de charme et d’humour, d’un classicisme souverain. Occupant la moitié du coffret, les Chopin déçoivent : les concertos avec Marriner et le LSO sont un peu passe-partout, la dimension épique manque à ces nobles . Le meilleur vient encore une fois de la session de 1979 avec une lecture aventureuse des . Autre réussite, un album concertant où brillent une de Rachmaninov sans baisse de tension et avec mille idées et un de Saint-Saëns au soutien luxueux (Concertgebouw avec Neeme Järvi). Du florilège russe on retiendra les figures ciselées du de Prokofiev et quelques miniatures de Scriabine. Une notice fouillée de Mark Ainley offre au passage la meilleure des introductions à l’art de cette grande dame du piano russe.
LE TEMPS RETROUVÉ
Dec 22, 2022
1 minute
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