« Etre à la fois ronds et carrés dans l’éducation »: la devise des pères maristes à l’origine de la création de Sainte-Marie Lyon se reflète jusque dans l’architecture de l’établissement la Solitude, un des fleurons du groupe scolaire catholique. L’aspect « carré » saute aux yeux une fois que l’on a passé le portail de cette institution nichée sur les hauteurs de la préfecture du Rhône, au pied de la basilique Notre-Dame de Fourvière. Au milieu d’un parc de 7 hectares, plusieurs grands blocs de béton armé percés de grandes fenêtres abritent 1 300 enfants et adolescents de primaire et de collège. Des façades brutes, sans peinture extérieure; des salles de classe aux murs nus, sans affiches ni panneaux; aucun miroir dans les toilettes: le décor est volontairement austère. « Cette sobriété traduit notre volonté de mettre l’accent sur l’intériorité des élèves et la concentration », explique Emmanuel Jaussoin, le directeur des lieux. Un credo que l’on retrouve sur les sept sites du groupe (écoles, collèges, lycées, établissement postbac) disséminés dans toute la métropole lyonnaise et comptant 5 000 élèves au total.
Dans l’agglomération de la troisième ville de France, l’enseignement privé sous contrat se porte bien: il attire 28,4 % des élèves du secondaire de l’académie (qui englobe