n 1534 et 1535 sont signées les premières des « Capitulations », conventions d’alliance entre le Lys et le siècle. La nouvelle politique française enterre définitivement l’idée de croisade en Terre sainte, même si elle possède une caractéristique originale : elle permet au roi de France d’utiliser l’alliance pour apporter aide et secours aux chrétiens d’Orient et multiplier les établissements catholiques en Terre sainte. Le roi de France, allié des Ottomans, demeure ainsi également le « Roi très chrétien », protecteur des lieux saints et défenseur des intérêts du Vatican. Clemenceau ne voulant pas « », cette politique et l’influence de la France ont depuis perdu leur place prépondérante au profit des Britanniques et des Russes, puis des Américains. Mais la République française garde néanmoins encore aujourd’hui un domaine national méconnu à Jérusalem et ses environs : l’église du Pater Noster au sommet du mont des Oliviers, l’église Sainte-Anne et le monastère d’Abou Gosh, hauts lieux de la spiritualité chrétienne, ainsi que le Tombeau des Rois.
COMMENT LA FRANCE A GARDÉ UN PIED EN TERRE SAINTE
Dec 14, 2022
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