ES COROT COMME S’IL EN PLEUVAIT… En ouverture de son parcours consacré aux mutations du paysage, le musée de Lodève ne présente pas moins de 11 tableaux du peintre. Ils proviennent du musée des Beaux-Arts de Reims, fermé pour rénovation. En attendant la réouverture en 2025, l’institution marnaise fait voyager ses oeuvres phares hors les murs. Ainsi, concoctée par Yvonne Papin, la maîtresse des lieux, en collaboration avec Catherine Delot, directrice du musée des Beaux-Arts de Reims, qui possède, après le Louvre, la plus importante collection paysagère dix-neuviémiste de l’Hexagone. L’intitulé est un brin trompeur, car il ne s’agit pas ici d’une énième exposition sur l’impressionnisme, mais d’une mise en perspective de tout ce qui a précédé le mouvement, l’a impulsé et a engendré, bien après, des héritiers qui ont continué de regarder les maîtres. Ces compositions constituent le cheminement commencé à la fin du XVIII siècle, en rupture avec l’académisme ambiant, et conforté au début du XIX, avant d’être prolongé jusqu’aux temps modernes.
Corot, Daubigny, Esteban… Les mutations du paysage sur la toile
Nov 09, 2022
2 minutes
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