Qui ne connaît pas l’œuvre magistrale du peintre néo-impressionniste Henri Martin ? Niché dans l’ancien palais épiscopal concordataire de la ville de Cahors, le musée qui lui est dédié a rouvert ses portes dans un écrin contemporain entièrement rénové. Fermé depuis six ans pour travaux, il possède la plus importante collection publique d’œuvres de l’artiste éponyme. Et ce n’est que justice ! Car ce sont les paysages du Lot qui lui ont inspiré à jamais près de cinq cents toiles.
Résolument décidé à consacrer sa vie à la peinture, Henri Martin effectue son apprentissage à l’École des Beaux-Arts de Toulouse, sa ville natale. Auprès de Jules Garipuy, il étudie le dessin d’après la gravure, puis d’après « la bosse » et enfin d’après le modèle vivant. Les sujets imposés sont le plus souvent, œuvre avec laquelle il obtient le grand prix de la Ville de Toulouse. Muni de cette bourse municipale, il part pour Paris à l’âge de 19 ans où il devient l’élève de Jean-Paul Laurens. Afin de parfaire son enseignement académique, il quitte la capitale pour étudier les primitifs, découvrir la lumière et les paysages italiens. Ce voyage marque un tournant dans son art et oriente l’artiste vers une inspiration poétique.