De nouvelles élections ? Si elles y pensent toutes, les oppositions ne l’envisagent pas avec le même allant.
Le RN se dit « prêt »
Côté Rassemblement national (RN), à l’évocation du mot dissolution, les bouches se tordent de gourmandise. « On est prêts », martèle l’état-major du parti d’extrême droite. Jordan Bardella, tout nouveau chef du RN, doit même aborder ses premiers jours de président avec une nouvelle campagne, intitulée « l’alternance ». « On prépare les conditions d’une dissolution. L’objectif est de mettre dans la tête des électeurs que nous sommes la seule alternance crédible à Macron », énonce Philippe Olivier, conseiller de Marine Le Pen.
Avec des martèle Philippe Olivier. Le RN parie sur une dissolution au moment de l’examen de la réforme des retraites au Parlement. Blocages législatifs et agitation dans les rues constitueront, selon le parti, les catalyseurs qui pousseront le Président, à bout, à dissoudre.