Olivier « Quand je défends les flics, ma fille s’en prend plein la tête sur les réseaux. J’exècre cette lie de l’humanité qui vomit sous pseudonyme »
Paris Match. Dans la phrase d’exergue de votre film “Overdose”, il est question d’essayer d’améliorer le monde. C’est l’ancien flic qui parle ?
Olivier Marchal. J’ai eu la vocation à 10 ans. Quand je suis devenu policier, en 1980, j’ai vite compris que je ne parviendrai pas à changer grand-chose. Je me rêvais peut-être trop comme un flic de cinéma. Grosse désillusion. Et tout n’a fait qu’empirer depuis. Aujourd’hui, je ne regarde même plus les infos. Je boycotte. Je ne fais que lire, voir des films et en imaginer.
Et vous faites tourner votre fille Zoé, qui incarne une policière. Lui avez-vous fait passer des essais ?
Non, parce que je l’avais déjà dirigée. Puis j’ai observé ce dont elle était capable dans d’autres films que les miens. Je sais qu’il est toujours très mal vu, dans ce monde revanchard,