u bord de l’eau? Au sommet d’une colline? Au pied d’un château? Au cœur d’un vignoble bio? commente Guillaume Chupeau, à l’origine de ce projet fou, maturé pré-Covid, La rencontre avec l’architecte François Muracciole () va transformer l’œil en ventre: quelque chose de rond, d’accueillant, à l’image de la passion que l’ancien pubard nourrit pour les chefs, les vignerons et les producteurs, et qu’il souhaite traduire dans une expérience atypique, aussi visuelle que gustative. L’idée partagée avec le directeur-associé, Mohamed El Mouaffak, est de fédérer les forces vives sur la cuisine et l’opérationnel, attirer des chefs et sourcer les bons produits autour de chaque résidence. Ne jamais nuire à la beauté du paysage et des lieux d’installation s’impose d’emblée. révèle l’homme de l’art, qui propose d’élargir le champ de vision à 180° pour que la lumière profite au maximum aux 60 couverts de l’intérieur et à la terrasse. Outre le recyclage des bio-déchets en compost, les toilettes sont alimentées par la filtration des eaux de la plonge et du bar (soit 80 % d’eau en moins comparés à un resto traditionnel). La miroiterie est française, comme l’architecture en pin Douglas, issue d’une scierie du Morvan. Après la première session au parc de La Villette, où la structure bois préfabriquée a été livrée pour son montage, c’est en Camargue, au cœur du domaine départemental du château d’Avignon (13), ensemble inattendu de verdure, d’architecture XIX et de technologies que Ventrus vivra un été en pente douce. Tout en gardant l’œil sur La Villette comme camp de base.
