lle mettait du charme dans ses convictions et de la malice dans son érudition. Françoise Héritier a succédé à, un livre à la Perec où elle faisait la liste des choses qui lui avaient fait du bien, elle a ouvert de nouvelles voies sur l’importance des corps, l’inceste ou la domination masculine. Laure Adler lui consacre un portrait émouvant qui met en valeur toutes les finesses d’une personnalité qui aimait le jazz, les Samos du Burkina Faso et les autres. À travers elle, on replonge dans ces années militantes et féministes d’avant la guerre des sexes mais pour une juste reconnaissance des méfaits du patriarcat. Laure Adler n’élude rien des amours, des amis et des emmerdes de cette intellectuelle qui fut emportée par une maladie auto-immune avec un traitement à la cortisone qui modifia sa silhouette élancée. À tous points de vue, une grande dame.
Le style d’une vie
Oct 09, 2022
1 minute
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