Coup d'accélérateur : le tournant de la formule E
, il est intéressant de faire un petit flashback. En 2011, Jean Todt, alors président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), et Alejandro Agag, homme d'affaires espagnol, imaginaient un championnat dévolu aux monoplaces électriques. Il a fallu pourtant attendre septembre 2014 pour que soit organisée la première course, à Pékin. La surprise était de taille pour les fans de sport auto, surtout quand ils ont réalisé qu'il fallait changer de voiture à mi-course alors que les épreuves n'étaient pas longues. La raison : la batterie ne tenait pas une course entière. Si l'on avait voulu faire une mauvaise publicité à la voiture électrique, on ne s'y serait pas pris autrement. L'ambition des organisateurs était pourtant de créer et de populariser une forme plus verte de sport automobile. Pas mal de constructeurs, sans doute encouragés par leur service de marketing, ont accueilli l'idée positivement et se sont rués sur cette série électrique. Les premières grandes marques séduites, Audi, l'indien Mahindra et Renault, ont été rejointes au cours des saisons suivantes par DS, Jaguar, BMW,
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