Qu’il est loin le temps où il fallait deux voitures pour couvrir quarante minutes de course ! Cette situation insolite, qui a marqué les quatre premières saisons de Formule E, fait aujourd’hui sourire. En 2018, la deuxième génération de monoplace (Gen 2), pourvue d’une batterie plus efficace, avait remédié à cette anomalie en permettant de disputer l’intégralité d’une course au volant de la même voiture.
La Gen 3, qui va débuter en course en janvier, se distingue par des capacités de régénération très largement augmentées par l’adoption d’un moteur-générateur installé au niveau du train avant. N’en déduisez pas pour autant que les Formule E passent en mode 4 roues motrices ! « Pour l’instant, ce moteur-générateur avant se contente de récupérer l’énergie du freinage du train avant, mais celle-ci est restituée vers la batterie qui alimente le train arrière », précise Vincent Gaillardot, le responsable technique du programme Formule E de Nissan. Avec ce second moteur électrique (un élément standard fourni par Atieva, filiale du constructeur américain Lucid Motors, concurrent méconnu de Tesla), la capacité de récupération passe de 250 à 600 kW (250 sur l’avant et 350 sur l’arrière). .