2. ROMY SCHNEIDER L’INCONSOLABLE
Elles nous ont tant fait rêver. Leur mort a été un coup de tonnerre. De Monaco à Hollywood en passant par Buckingham Palace, retour sur ces jours qui les ont vues disparaître
Elle ne se remettra jamais de la fin tragique de David, son enfant, sa douleur
Elle dit avoir découvert l’amour avec lui. À sa naissance en décembre 1966, Romy met sa carrière entre parenthèses. Mais, neuf ans plus tard, elle divorce de son père, Harry Meyen. Il exigera qu’elle lui cède la moitié de sa fortune pour lui laisser la garde. Puis, c’est le drame : le 5 juillet 1981, David se transperce l’artère fémorale en escaladant un portail. Dès lors Romy vit dans « un état de perpétuel vertige ». Elle a beau se jeter dans le travail avec « La passante du Sans-Souci », un chagrin sans fond la dévore. Ce sera son dernier film.
Alain Delon, son éternel fiancé, est venu la soutenir.
Ce sourire est un défi. Romy a décidé de survivre, pour Sarah. Elle a fui à la campagne parce que le décor de son appartement parisien lui rappelait trop les jours heureux. Et porte au cou une étoile de David, comme une trace de son fils, et aussi comme une réponse au passé nazi de sa mère. Quelques mois plus tôt, à Quiberon, elle se sentait déjà au fond du gouffre. Au journaliste allemand qui accusait : « Madame Schneider, vous êtes un outrage à la pudeur ! », elle se montrait sans fard, allumant cigarette
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