Byron Bay, Australie (en Nouvelle-Galles du Sud, pour être précis) est principalement connue pour être un spot apprécié par les surfeurs et les amateurs d’orchidées et de grenouilles, les unes et les autres présentant des espèces rares. Et désormais, aussi, pour Parcels, fondé là en 2014. Repéré tôt par le label franco-japonais Kitsuné, qui a toujours eu l’ouïe fine, le groupe a vu les Daft Punk assister à son premier concert français (enfin, sans le savoir, au regard de l’anonymat du duo, à moins qu’il ne soit arrivé dans le public casqué, mais l’on en doute). Chaque disque marquait le progrès d’une écriture décomplexée, et soulignait un goût certain pour les trouvailles sonores détonantes nichées au creux d’imparables refrains. Installés à Berlin, les cinq membres du groupe tracent leur propre route, librement, loin d’être paralysés par la hype qui confirme tout le bien que l’on pensait d’eux : vive, colorée, plus sophistiquée que ce que suggérerait une écoute étourdie, leur pop virevoltante s’est solidement installée dans nos oreilles. Ciselée avec soin, elle n’en est pas moins taillée pour faire onduler cœurs et corps au diapason. C’est peu dire qu’on a hâte de les découvrir lâchés dans la nature, sur scène, au plus près de la vie.
PARCELS de lumière
Apr 21, 2022
5 minutes
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits