PARCELS ? UNE ERREUR. Un bug dans la matrice. Comment ces Australiens qui totalisent à peine plus d’un siècle à eux cinq peuvent-ils être à la fois beaux comme un boys band des nineties et talentueux comme des Beach Boys du 21ème siècle ? A ceux qui pensaient que leur premier album éponyme paru en 2018 n’était qu’un heureux accident, la réponse tombe trois ans plus tard, et elle est double: “Day/Night”. Dix-neuf chansons en deux vinyles ou CD, et la démonstration éclatante d’un ton nouveau, de la pop australo-californienne mâtinée de funk, et quelques similitudes avec l’album des Daft Punk “Random Access Memories”, une de leurs influences. Après l’album hyper maîtrisé “Live Vol. 1” enregistré à Berlin, Jules, Patrick, Noah, Louie et Anatole se devaient de frapper fort. Avec cet ambitieux double LP aux couleurs d’une pop planétaire, la mission est accomplie. De passage à Paris, on a parlé en vrai à ces Australiens qui réhabilitent la musique live, les vrais instruments et les compositions originales (plus la moustache pour Jules).
Nick Cave et les Arctic Monkeys
ROCK&FOLK: Qui a eu cette idée folle de sortir un double album?
On était à Coachella, on regardait le set de Gesaffelstein. Il avait un look incroyable, un super show, et j’étais bluffé par sa noirceur. C’était comme une révélation.