Cet après-midi, elle sera à la Mostra de Venise pour présenter en compétition officielle Les Enfants des autres, de Rebecca Zlotowski. Mercredi sort Revoir Paris, d’Alice Winocour. Deux beaux et grands films de femme, qui pourraient lui valoir son premier césar de meilleure actrice, après quatre nominations en six ans. Car Virginie Efira est devenue incontournable, enchaînant les tournages avec boulimie (deux longs métrages déjà bouclés attendent d’être programmés en 2023), se glissant dans la robe glamour de maîtresse de cérémonie du dernier Festival de Cannes, entamant demain sa première série (Tout va bien, pour Disney+). À 45 ans, bonheur des vendanges tardives, c’est comme si elle rattrapait le temps perdu.
C’est d’abord la comédie qui s’est intéressée à l’ancienne animatrice belge, visage populaire bien pratique pour incarner des héroïnes sexy et romantiques, sympathiques mais formatées. Mais depuis quelques années, elle a choisi de privilégier des projets plus singuliers et son visage charnel rayonne davantage encore. Virginie Efira aimante les plus beaux rôles, les personnages complexes de femmes d’aujourd’hui. Des cinéastes qui ont travaillé avec elle nous expliquent pourquoi.
« Sa présence lumineuse »
ANNE FONTAINE
Mon pire cauchemar (2011) et (2020)