Virginie Efira, magique instinct
Parler, elle adore ça. Ou comme elle dit. Blaguer, échanger, digresser aussi. Avec le souci du mot juste et l’art du trait d’esprit. Durant l’heure et demie d’interview que Virginie Efira nous accorde au cœur du mois d’août, sur une terrasse parisienne du 11 , on admirera sa finesse d’esprit, on rira aux éclats de ses bons mots, sans que notre délectation à l’écouter et à la questionner ne fléchisse jamais. Ce jour-là, elle défend nouvel opus savoureux d’Albert Dupontel qui fait d’elle une coiffeuse intoxiquée aux laques cherchant à retrouver un fils qu’elle a mis au monde sous X. Des trésors d’intensité, une riche propension au loufoque, voilà ce qu’elle y déploie. Qui aurait parié que la quadra bruxelloise se propulserait ainsi parmi les incontournables du cinéma francophone ? Avant le film de Justine Triet de 2016 qui a révélé l’ampleur de sa palette, on la croyait abonnée aux comédies romantiques un chouïa gentillettes – se marre-t-elle. Avant encore, elle présentait sur M6 après s’être fait la main, à la télé belge, sur un programme musical adoré des ados. On a connu CV plus linéaire ! Des constantes, toutefois, l’ont toujours tenue : une inclination pour le second degré, un goût du pas de côté, une cinéphilie folle. Prochain coup d’éclat : le rôletitre de le nouveau film du Néerlandais culte Paul Verhoeven c’est lui) qui dans déjà, lui avait offert un second rôle irrésistible. Rencontre avec une actrice multidirectionnelle et volubile, qui ne
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