epuis la terrasse de l’appartement familial, dans lequel elle a grandi sur les hauteurs de Nice, Latifa Charrihi aperçoit la mer. Et derrière les pins parasols devine la promenade des Anglais, qu’elle ne peut plus regarder comme avant. C’est sur cette avenue, juste devant l’hôpital pédiatrique Lenval, qu’elle a perdu sa mère, Fatima, 60 ans, au visage doux et lumineux encadré par un voile, première victime de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, le terroriste de l’attaque du 14 juillet 2016, abattu par la police après sa course meurtrière. Pour Latifa, laProm est devenue un cimetière et le lieu de réminiscence d’images traumatiques. énumère-t-elle. Depuis six ans, la jeune femme de 37 ans vit dans du procès, étape
Au nom de sa mère, première victime de l’attentat de Nice
Aug 28, 2022
4 minutes
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