os menus ne sont pas adaptés au monde qui se profile – un constat dressé à la fois par les climatologues, qui en analysent l’impact carbone, et par les nutritionnistes, qui trouvent nos régimes déséquilibrés. Le Giec, dans son sixième rapport d’évaluation, estime ainsi que l’agriculture représentait 13 à 21 % des émissions humaines de gaz à effet de serre dans le monde entre 2010 et 2019, en particulier 19 % pour la France. Dans ces chiffres, l’élevage compte à lui seul pour près de 90 %, avec une forte prédominance pour la viande rouge, qui nécessite une grande quantité d’eau et, surtout, de cultures pour nourrir vaches, bœufs et autres ruminants. Ajoutons à cela les pénuries auxquelles l’année 2022 nous a habitués – moutarde et huile de tournesol –, et, très vite, une question émerge : faut-il, rassure Serge Zaka. Ce docteur en agroclimatologie travaille pour ITK, une société spécialisée dans les services connectés pour la filière agricole. s’amuse l’intéressé.
Nourrir le monde en 2050
Aug 24, 2022
5 minutes
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