Valérie Pécresse : après la défaite, le déni
our Winston Churchill,. Manifestement, Valérie Pécresse a fait sienne la recette de l’ancien Premier ministre britannique. Au lendemain de sa déroute présidentielle, avec seulement 4,78 % des suffrages, on l’avait vue sonnée, la voix vacillante au moment de lancer en catastrophe un appel aux dons pour rembourser sa campagne et sauver son patrimoine personnel (5 millions d’euros engagés). Puis égarée au bureau de vote lors du second tour des législatives en juin, manquant de quitter les lieux sans avoir déposé son bulletin dans l’urne. On imaginait la candidate malheureuse des Républicains (LR), objet de railleries pendant des mois, humiliée et pressée de se réfugier dans l’anonymat. Envisageant, peut-être, de renoncer à la politique. Pas du tout. Valérie Pécresse a des envies de revanche. constate un de ses proches, interloqué. affirme son ancien porte-parole, Geoffroy Didier. confirme un membre de son équipe rapprochée. Certes, il n’y aura pas cette année d’université d’été à Brive-la-Gaillarde pour son mouvement, Libres !. Son site de campagne n’affiche plus qu’un message de remerciements à ses donateurs. Mais elle y annonce déjà la couleur : écrit Valérie Pécresse.
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