Valérie Pécresse à l’assaut de Xavier Bertrand
Envoyée spéciale Drôme
Sur les routes de la Drôme, entre chant des cigales et champs de lavande, Valérie Pécresse s’esclaffe : « Si vous saviez le nombre d’hommes politiques qui m’ont contactée en m’expliquant que je ferais un formidable Premier ministre ! Faire tout le boulot sans avoir le titre : c’est la vie de beaucoup de femmes. » En se déclarant candidate à la présidentielle jeudi, elle a levé tout malentendu : si elle se présente, « c’est pour gagner ». Ira-t-elle jusqu’au bout ? « Je n’y vais pas pour faire un tour de piste, dit-elle. Je veux être la première femme présidente de la République. » Cette carte féminine, au sein d’une droite très virile, elle entend visiblement la jouer à fond pour les neuf mois qui la séparent de la présidentielle. « Le temps d’une grossesse », fait-elle remarquer à qui veut l’entendre.
C’est en vacances en Sicile avec sa famille que la présidente de la Région Île-de-France a pris sa décision, la semaine dernière. La rampe de lancement était déjà prête, le dispositif calé par son directeur de campagne, Patrick Stefanini, et un millier de ses soutiens conviés jure-t-elle. Loin de la France, elle s’interroge :
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