Les empires du foot
La toile s’étend, et ce mouvement semble inéluctable. La multiplication de rachats de clubs français par des investisseurs étrangers se double d’un autre phénomène: la multipropriété tend à devenir la norme. Les cinq dernières opérations observées dans l’Hexagone obéissent à cette logique. Rien que cette année, le Red Star a intégré le giron du fonds floridien 777 Partners, impliqué dans quatre autres structures à travers la planète, et l’Olympique lyonnais celui de l’homme d’affaires américain John Textor, qui s’étend de l’Angleterre au Brésil.
En l’état, 11 clubs des trois premières divisions sont concernés, liés à 36 autres entités dans le monde. Et ce n’est donc pas fini. « On est à l’orée d’une nouvelle ère et pose le directeur de recherche au CNRS Luc Arrondel, auteur de . abonde Antoine Gobin, président de Waasland-Beveren en Belgique. Ce trentenaire français se trouve aux premières loges : son club appartient à la galaxie de David Blitzer.
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