Pas trop en ce qui concerne le Groenland et le Qatar. Mais un peu plus côté Iran. Sur (à peu près) deux cents films produits annuellement dans la république islamique, une bonne poignée débarque chaque année au pays du béret, de la piquette et de feu Léon Zitrone. Particulièrement les films d’Asghard Farhadi et d’Abbas Kiarostami. Des cinéastes renommés qui, très ancrés dans”. Le tueur étant un brave père de famille qui, très porté sur la religion, agit, selon ses dires, pour purifier la ville de toutes ces femmes . D’où les seize meurtres qu’il commet, justifiés par une partie de la population qui considère l’assassin (dont on découvre assez vite l’identité) comme un véritable héros. Si Ali Abbasi déclare lui-même qu’il n’a pas voulu faire un serial killer movie pur et dur, son film est quand même bardé de meurtres très crus et réalistes qui n’auraient pas dépareillé dans certains films hollywoodiens. Bien évidemment, “Les Nuits De Mashhad” porte aussi, et surtout, un regard sur l’Iran contemporain et son rapport toujours ultra-patriarcal et misogyne envers les femmes. Mais sans pour autant virer au film à thèse. Comme le précise le réalisateur, “ Ce qui ne l’empêche d’être le film le plus prenant et surprenant de ce mois (
