A La Rochelle, tenir le cap face à l’océan
etiré ainsi à quelques dizaines de mètres des côtes, sous un ciel bleu azur, l’océan Atlantique paraît inoffensif. Il est presque midi et en cette fin du mois de juin, La Rochelle s’enfonce doucement dans la torpeur estivale. Les vents forts et les marées puissantes de l’hiver sont bien loin. Près des deux majestueuses tours encadrant l’entrée du port, une promenade fait le plein de badauds. Parmi eux, rares sont ceux à distinguer, sur le tronc des arbres, les bandes bleues désormais délavées peintes en 2017 pour symboliser le niveau d’eau atteint dans la nuit du 27 au 28 février 2010, lors du passage de la tempête Xynthia. Un peu plus de douze ans après la catastrophe qui a ravagé la façade atlantique, le traumatisme est
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