#MeToo médical: l’embarras des gynécos
sabelle a tout de suite senti que quelque chose n’allait pas. En entrant l’année dernière dans le cabinet d’une gynécologue qu’elle n’a encore jamais rencontrée, dans un centre hospitalier du nord de la France, elle est d’abord accueillie « plus que froidement » par la praticienne. Venue pour un frottis de contrôle, cet examen qui nécessite d’ouvrir les parois du vagin afin de dépister un éventuel cancer du col de l’utérus, cette enseignante de 55 ans se veut claire: elle ne veut pas d’examen gynécologique plus approfondi, et ne consulte que pour ce prélèvement spécifique de cellules. « Un gynécologue n’est pas fait pour ça, on verra », commente alors la médecin, avant de commencer une « violente palpation des seins ». Sans prévenir Isabelle, ni lui demander son consentement, la
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