Ducati Streetfighter V4 SP Dinguerie!
, s’enquérait par téléphone un jeudi après-midi de mai Fabien Rezé, responsable presse de Ducati France. Il était au Mans pour mettre en place les événements organisés par sa marque à l’occasion du GP de France moto, j’étais l’unique journaliste français invité sur un circuit italien à y essayer une dinguerie: la Ducati Streetfighter V4 SP! Mais avant tout, comment ne pas s’interroger sur ces sportives de 200 ch à grand guidon, strictement nues, capables d’accrocher les 240 km/h en 4, équipées en série d’une fonction électronique dite « Slide Control» (contrôle de la glisse) en plus du contrôle de traction, de wheeling, de réduction électronique du frein moteur, du Launch Control, et j’en passe? Manifestement inutiles pour conserver son permis de conduire sur route, servent-elles à assurer le chiffre d’affaires de la corporation des ostéopathes? à vider les salles de musculation? à éprouver l’aérodynamique des casques intégraux? Quoi qu’il en soit, si les Monster S4 (2001), S4R 996 (2003), S4R 998 et S4RS (2007) dérivaient déjà des Ducati Superbike de l’époque, de la Ducati 1098 Superbike à la puissance maxi réduite de 160 à 155 ch, positionné dans un châssis proche de celui de la sportive précitée. D’épouvantail du bitume, cet engin apparaissait plus consensuel au fur et à mesure que la concurrence s’étoffait. La Casa Madre récidivait en 2020 avec une « Streetfighter V4» issue des Panigale V4 et affichant 208 ch pour 206 kg pleins faits (version S). Une autre dimension. De quoi reléguer les Aprilia Tuono V4 (175 ch), KTM 1290 Super Duke R (180 ch) et BMW S 1000 R (165 ch), ainsi que plusieurs autres hypersportives à un rôle de figuration.
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