13-Novembre, la peur du vide
C’est devenu un rituel. Depuis près de dix mois, dans son appartement lyonnais, Sophie Parra se connecte à la webradio qui permet aux 2 400 parties civiles du procès du 13-Novembre de suivre les audiences à distance. « Loulou qui dit aux accusés de fermer leur bouche dans le box, ce petit plaisir qui manquera », a-t-elle twitté un jour. Sur les réseaux sociaux, c’est le surnom donné à Jean-Louis Périès, le président de la cour d’assises spéciale de Paris, depuis qu’une certaine Babou, présente en terrasse au Carillon le soir des attaques, l’a baptisé ainsi dans les croquis qu’elle poste pour raconter le procès fleuve.
devine déjà Sophie Parra. Car, au fil des audiences du procès qui s’est ouvert le 8 septembre 2021, des interventions souvent précises, parfois frustrantes d’experts et derésume la Lyonnaise de 38 ans, touchée par deux balles, l’une au bassin, l’autre à la jambe, au Bataclan. abonde Aurélie Silvestre, dont le mari est mort dans la salle de concert.
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