Soprano, née en 1931
Elle fut la Papagena parfaite (version Solti), l’Adèle classique absolument dans (intégrales Boskovsky et Böhm, celle-ci filmée dans la régie d’Otto. La célébrité vint avec des films où, silhouette gracieuse, coupe garçonne, elle s’envolait dans l’aigu (, ). Hubert Marischka l’invite en 1957 au Volksoper de Vienne pour jouer Hélène dans . Puis Karajan, qui la choisira en 1975 pour Musetta à Salzbourg avec Freni et Pavarotti, l’engage au Staatsoper: débuts en 1960 dans de Lortzing au côté d’Irmgard Seefried, puis Mozart et Blondchen dans , son rôle de parade, également à Salzbourg dès 1961 sous Kertesz. Fan de Robert Stolz, qui le lui rendait bien, elle honora la muse légère avec une rigueur exemplaire: « on doit chanter l’opérette viennoise comme un lied de Schubert. Seconde d’Anneliese Rothenberger dans maint enregistrement, c’est elle qui incarne à l’écran la princesse Marie ( de Zeller) face à la jeune Lucia Popp en 1968. Dans son chant respirent une manière exquise et cette mélancolie secrète qu’elle savait donner à la fin du de Wolf-Ferrari d’après Goldoni (Volksoper, 1966) – à écouter sur Youtube.