abord sans chanter. Dans un film de Palo Bielik qui retrace en 1962 l’aventure héroïque du bandit slovaque Janosik, le rôle de Tereza, servante soustraite aux ardeurs d’un hobereau, était tenu par Lucia Poppova, née vingt-trois ans plus tôt dans un village près de Bratislava. Beauté, intensité muette, éloquence du regard signalent l’actrice, qui a aussi étudié l’art lyrique. Au printemps 1963, départ sans retour pour Vienne, Barbarina des au Staatsoper – en deux minutes, tout Mozart. L’été la trouve à Salzbourg. Mêlé, son frémissement de lumière fait sensation. Audition aussitôt pour Walter Legge et Elisabeth Schwarzkopf – « phénoménale », dit l’oracle.
Lucia Popp Les racines du ciel
Mar 24, 2022
3 minutes
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