Christiane Eda-Pierre Constance et différence
Sep 30, 2020
4 minutes
PAR JEAN-PHILIPPE GROSPERRIN
La morte saisit la vive. Antonia sous la lune blafarde entend la voix de sa mère, comme autrefois. La mère et le docteur maléfique s’emparent d’elle, la tiennent, la possèdent, afin qu’elle chante, chante encore, jusqu’à mourir, beauté noble et gisante, en longue robe blanche, tandis que le couple fuit dans un coche de cauchemar. De ce monument de théâtre musical au Palais Garnier, où Patrice Chéreau creusait, implacable, les visions de Hoffmann dans d’Offenbach, Christiane Eda-Pierre était le foyer, à génie égal avec José Van Dam, mais irradiant corps et âme – son raptus possédait à son tour une salle
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