Comment rester optimiste quand le monde va mal?

constate Anie-Guilemine, 65 ans. Effectivement, selon la dernière enquête CoviPrev de Santé publique France , 23 % des Français·es montrent des signes d’un état anxieux. Début février, nous étions même 70 % à déclarer des problèmes de sommeil. Nul doute que la guerre en Ukraine n’a rien arrangé. Ce conflit nous affecte car il présente un danger nucléaire mais aussi parce que nous nous identifions aux Ukrainien·nes: il s’agit d’une jeune démocratie incarnée par un président héroïque et des civils prêts à défendre leur liberté, nous avons une histoire et des valeurs communes, ils sont proches de nous géographiquement. Autant de raisons de se sentir concerné·e par leur sort et de ressentir tristesse, inquiétude et impuissance à leur égard. tempère le Dr David Gourion, psychiatre et auteur du livre  . À cela s’ajoute un effet de substitution: dans nos préoccupations, un danger chasse l’autre. pointe David Gourion. Comment, malgré tout, ne pas se laisser envahir par une actualité anxiogène?