ans la synthèse de leur rapport sur les orchestres permanents, publié en novembre dernier, Anne Poursin et Jérôme Thiébaux faisaient le constat de la « présence. A tour de rôle, un des orchestres assurera la création des pièces, adaptées à leur nomenclature ; à charge pour les autres d’en garantir la diffusion en les insérant dans leur programmation. Pas de « chapelle » privilégiée, au contraire « une grande variété d’esthétiques et de projets : pièce symphonique ou concertante, oeuvre pour le jeune public et les concerts en famille, projet interdisciplinaire, création musicale pour orchestre de chambre… » Cette louable initiative, qui peut s’ouvrir à d’autres formations à l’invitation des fondateurs, permettra-t-elle d’inscrire durablement de nouvelles partitions au sein du « répertoire de demain » ? Début de réponse dès le 3 juin, date de la première création, à Avignon, d’un concerto pour violoncelle de Michaël Levinas, avant la découverte à la Seine musicale de de la Galloise Sarah Lianne Lewis en 2023, commandée par l’Orchestre national de Bretagne en lien avec le BBC National Orchestra of Wales.
