Fondé en 1992, Accentus s’est lancé dans la vie professionnelle deux ans plus tard. A l’époque, pour un chœur de chambre, cela n’allait pas de soi…
Laurence Equilbey : De retour de Vienne, j’ai reconstitué à Paris une bande de copains pour faire de la musique. Au début, personne n’était payé. J’ai ensuite commencé à rémunérer des chefs d’attaque, mais trois statuts cohabitaient (amateur, semi-professionnel, professionnel), ce qui ne pouvait pas durer. C’est là que j’ai engagé Olivier Mantei comme administrateur, pour que l’on cherche des financements afin de rétribuer tout le monde et travailler en profondeur. Mais le chemin a été long pour construire des budgets permettant de déployer une voilure suffisante.
D’emblée, vous avez construit une forte identité de chœur de chambre, autour d’un noyau de trente, ?