Les cent premiers jours dos au mur
our Emmanuel Macron, le monde d’après a connu son premier lever de soleil lundi 25 avril. La continuité lui est interdite, la permanence doit être rayée, un temps, du moins, de son vocabulaire. Il a voulu, espéré, cette réélection, et peut-être avait-il sous-estimé ses enjeux. Le voici à présent contraint de répondre à deux injonctions contradictoires : se hâter dans la mise en oeuvre de ses promesses et parvenir à recoudre ce pays divisé en trois, en dix, en cent. Dans son entourage, nul ne se fait d’illusion. Le plus dur commence. « L’après sera pour le moins difficile, on sait bien quelle responsabilité incombe au président s’il gagne, glissait un dirigeant de la majorité à la veille du second tour. A tout point de vue il va devoir être au rendez-vous le jour
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