Nantes-Blottereau Les années 1960 du dépôt vapeur
Au début des années soixante, le dépôt de Nantes-Blottereau compte 90 locomotives à son effectif : 3-030 C (1), 3-040 TA (6), 030 TU (1), 3-140 C (6), 3-230 K (4), 3-141 C (20), 3-231 D (26), 141 R fuel (26).
Le constat est sans appel : seules les 27 américaines (141 R et 030 TU) représentant 29 % du parc sont très récentes, tout le reste date d'avant 1938. Une telle vétusté ne constitue pas alors un gage d'avenir quand on sait que deux gros dépôts voisins ont un parc beaucoup plus moderne : Le Mans a 86 % de son effectif constitué par des locomotives unifiées (141 R, 141 P et 241 P) et Rennes atteint 81% (141 P et 141 R).
La montée du diesel débute très tôt
Mais Nantes n'est pas seulement menacé par les vapeur unifiées. Un danger autrement plus inquiétant arrive du sud avec l'affectation au dépôt de la Rochelle des 060 DB 1 à 20 (futures CC 65001 à 20), toutes en service dès l'été 1960. Ces premiers diesel de ligne de la SNCF, de puissance continue limitée (1300 ch) mais couplables en UM, privent les vapeur nantaises de nombreuses courses sur la ligne Nantes/Bordeaux. Dès cette époque, les 141 R
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