Les dépôts vapeur de Nantes des origines à 1960 Gares et installations
Le 16 août 1851 le chemin de fer en provenance de Paris via Tours et Angers arrive à Nantes, ville que sa situation géographique appelle à devenir un important centre ferroviaire. Dans les années qui suivent, l'étoile se densifie rapidement avec des ouvertures multiples mais deux compagnies sont présentes, ce qui complique les choses. La chronologie des principales ouvertures de lignes et leurs appartenances peuvent être ainsi résumées: vers Angers (1851, P.O), Saint-Nazaire (1857, P.O), Quimper (1863, P.O), Napoléon-Vendée - devenue La Rochesur-Yon en 1870 - via Clisson (1866, État), Sainte-Pazanne et Pornic (1875, État), Châteaubriant (1877, P.O), Croix-de-Vie-Saint-Gilles (1881, État), Segré (1885, État).
Avec une telle étoile de lignes, la nécessité d'un gros dépôt de locomotives se fait jour. Mais les deux compagnies ne travaillant pas de concert, l’inévitable se produit: Nantes est doté de deux dépôts de locomotives, un pour les machines P.O et un pour les machines État.
Un dépôt pour le P.O
Le premier établissement à voir le jour est créé par le P.O. Dénommé Nantes-Mauves, il est installé à proximité immédiate, côté Angers, de la gare de la Prairie de Mauves située à l'emplacement de la gare actuelle. Le deuxième apparaît en 1866 : la Compagnie des Chemins de Fer Nantais (reprise par l'État peu après) crée une première infrastructure sur l'île de la Prairie au Duc, en milieu de Loire, qui est très vite agrandie par l'État dès
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