Bertrand Betsch
“J’Ai Horreur De L’Amour” MICROCULTURES RECORDS/KURONEKO
même s’il préfère conjuguer ses émotions sur le mode du spleen. La preuve, il happe l’auditeur dès l’ouverture avec une complainte somptueuse (“Tant Tard”) qui proclame ses désillusions avec une nonchalance désabusée: “”. Portées par des guitares saturées, une dose de techno, un violon inspiré et des arrangements en finesse qui jouent du contraste entre option acoustique (“Tout Doit Disparaître”) et fascination électrique (“Détruire Dit-Elle”), ses neuf chansons affirment la beauté de mélodies qui s’immiscent et s’incrustent au gré d’une pop atmosphérique au fort pouvoir d’attraction, qui fait preuve d’une séduction immédiate sans jamais jouer la carte de la facilité. Totalement”.