i Vauban semble avoir une idée précise de la baïonnette qu’il finira par imposer, l’élaboration de sa solution s’étend sur une très longue période. Dans le qu’il adresse à Louvois ». Le dispositif permettrait donc non seulement le tir, mais aussi le rechargement, et peut donc être conservé en permanence au combat. Reste que cette baïonnette-mystère n’est pas précisément décrite et qu’on en perd la trace jusqu’à une lettre adressée au même Louvois, 18 ans plus tard, en 1687. Vauban revient à la charge avec sa baïonnette, qu’il n’imagine bien évidemment que montée sur un fusil: « … [arme d’hast de 2,10 m à double tranchant dont sont dotés les officiers subalternes, NDLR] » Il ajoute qu’un bataillon ainsi équipé en vaudrait « […] ». Mais si Vauban décrit alors le fusil qu’il voudrait voir adopté pour les armées du roi (un modèle robuste inspiré de ceux des boucaniers, chasseurs-pirates des Caraïbes), il demeure évasif sur sa baïonnette, dont on n’obtiendra les caractéristiques qu’en 1688, à travers le récit de la démonstration catastrophique par Puységur.
LA BAÏONNETTE DE VAUBAN, VINGT ANS DE RÉFLEXION
Apr 15, 2022
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