SALOMÉ.
Cheryl Studer, Bryn Terfel, Leonie Rysanek…
Deutsche Oper Berlin, Giuseppe Sinopoli. DG, 1990.
On chérit chaque témoignage laissé par Ljuba Welitsch, Salomé absolue, comme la gravure de studio pionnière de Clemens Krauss (notre Discothèque idéale, 1954). Puis Karajan, avec la jeune Behrens et le formidable Jochanaan de Van Dam, semblait avoir réglé la question par ses sortilèges orchestraux (Emi, 1977). Avant que Sinopoli ne rebatte les cartes, pas moins envoûtant par ses miroitements sonores qui sertissent l’incarnation perverse d’une Studer si lumineuse qu’on la croirait encore adolescente.
ELEKTRA.
Inge Borkh, Mariane Scheh, Dietrich Fischer-Dieskau, Jean Madeira…
Staatskapelle de Dresde, Karl Böhm. DG, 1960.
DG, 1960. Böhm fut le champion d’. Pour la qualité sonore et l’homogénéité de l’ensemble, commencez par sa gravure officielle qui, avec son quarteron de monstres sacrés, fera trembler vos murs. Puis précipitez-vous sur le de Vienne (Orfeo, 1965), avec une Birgit Nilsson tranchante comme l’acier. En vidéo: Böhm encore dirige l’unique Elektra de Rysanek, dans le film assez