La vie pulvérisée
Un long silence de mort. Alerter sur les dégâts irréversibles engendrés par les pesticides sur les insectes pollinisateurs, les lombrics fertilisateurs, les oiseaux des campagnes et les migrateurs sonne hélas comme un message familier à l’heure de l’urgence environnementale. , publié en 1962, elle pointe l’orgueil des hommes qui s’efforcent d’aménager de vastes étendues herbeuses pour l’élevage, d’éliminer les arbres à bois dur plus difficile à exploiter, de venir à bout du cousin des étangs pour pêcher en paix, de tondre pour jouir d’un gazon irréprochable pour jouer au golf, etc. Tous ces insectes, rongeurs, herbes présumées mauvaises sont considérés comme autant d’entraves à la modernité. Au nom du progrès c’est toute la chaîne du vivant, des eaux en passant par les sols, les végétaux, les insectes, les animaux jusqu’à l’homme, qui insidieusement sont contaminés par ces poisons.
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