Christel Heydemann, la nouvelle reine des télécoms
La nouvelle n’a pas surpris grand monde, encore moins parmisesproches. « Anotre sortie de Polytechnique, il y a à peu près vingt-cinq ans, j’avais prédit devant nos camarades de promo que Christel prendrait un jour les rênes d’une boîte du CAC 40 », confie l’un de ses amis. Pari gagné! Vendredi 28 janvier, Christel Heydemann a été nommée directrice générale d’Orange, en lieu et place de Stéphane Richard, contraint d’abandonner son fauteuil après sa condamnation dans l’affaire Tapie. Cette ingénieurede47 ans, quidirigeait jusqu’alors la branche européenne de Schneider Electric, prendra offciellement les rênes du géant français des télécoms (plus de 40 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 142000 salariés, dont80000 en France) le 4 avril.
Sacrée ascension pour cette ex-amatrice d’escalade, restée férue de trekking. Le parcours de cette X-Ponts passée par le Boston Consulting Group fait figure de modèle d’excellence à la française. C’est chez Alcatel qu’elle commence vraiment à mettre « les, l’usine virtuelle. Longtemps, des syndiqués de l’équipementier l’ont affublée ironiquement de ce sobriquet, en mémoire du plan de suppression de 5 500 postes qu’elle avait mené dès 2011, en tant que « directrice générale des ressources humaines et de la transformation ».
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