LA VOITURE QU’ON PENSAIT INVENDABLE!
Deux portes seulement! Que se passe-t-il dans la tête des concepteurs de la future Renault, connue au milieu des années 1960 sous le nom de projet 122? Cette petite voiture trouve à peine sa place dans le plan produit de la Régie, et voilà qu’elle s’engage d’emblée dans la vie avec un lourd handicap. Deux portes. Deux portes seulement. C’est évident, sur le marché français! Et puis l’urgence, c’est plutôt de penser au renouvellement de la R4, née en 1961. Le projet de la R6 est donc prioritaire et voit le jour en 1968. , alors directeur des études, nous confiait au milieu des années 80 que Renault a eu du mal à accoucher de ce modèle : La confiance de l’ex-Régie n’est pas pour autant entamée puisque le programme 122 est lancé dans la foulée. À l’inverse du développement de la R6, celui de la R5 va se dérouler dans un monde où tout est nouveau : la façon de penser un cahier des charges; d’interpréter les attentes d’une clientèle qui vient de vivre mai 68 ; le soutien d’un patron du style (Gaston Juchet) à l’un de ses stylistes, Michel Boué, qui ne s’est pas encore mis en évidence et, au final, la clairvoyance du responsable de la carrosserie d’alors, Claude Prost-Dame, qui imposera les fameux boucliers.
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