Champion de Formule E 2020 COOL ATTITUDE
Quel est votre premier souvenir automobile?
J’ai la chance d’être né dans une famille déjà impliquée dans la course automobile, que ce soit du côté de mon père ou du côté de ma mère, laquelle avait trois frères, les Mello‑Breyner, qui ont disputé les 24 Heures du Mans. Mes premiers souvenirs sont vraiment très précoces, car dès mon plus jeune âge j’ai assisté aux courses de karting de mon frère aîné. Je me souviens qu’un jour où j’étais dans la pit lane, je l’ai vu perdre une roue qui a failli me percuter! Ayant grandi dans un tel environnement, il était quasi automatique que j’essaie un kart à l’âge de 7 ans. Faire autre chose que devenir pilote n’était pas une option pour moi! Mon père m’a mis la pression pour que je reçoive une bonne éducation. Mais sinon, mes parents m’ont soutenu.
Cela a-t-il été compliqué de débuter en sport automobile dans un pays sans constructeur national?
Le Portugal est un petit pays. Il n’est donc pas très facile de trouver des sponsors ou un financement pour courir. Nous avons eu la chance de trouver des soutiens pour les premières saisons, mais une fois arrivés en Formule 3, c’est devenu très compliqué. En 2012, je Après la première course de la saison, j’ai reçu un appel me proposant de rejoindre le Red Bull Junior Team! Avec ce soutien, il devenait possible pour moi de continuer ma carrière. Tout se présentait très bien. J’avais une très bonne relation avec les patrons des équipes Red Bull et Toro Rosso, mais parfois, ce business dépasse toute logique… Je peux le comprendre. Néanmoins, même si cela n’a pas abouti à la Formule 1 comme prévu, Red Bull n’a jamais cessé de me soutenir. Ils ont fait de moi un pilote professionnel. Ils m’ont trouvé un volant en DTM avec BMW en 2014. C’est l’année où je suis passé pro.
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