Le plan de Bercy pour sauver la première Scop de France
« L’enjeu est d’éviter le plus grand plan social de l’année »
Thomas Foppiani, président du directoire de Scopelec
Rien ne va plus entre Orange et Scopelec, qui œuvre depuis cinquante ans à ses côtés pour déployer et entretenir son réseau télécom. Au point que les salariés associés du prestataire installé dans le Tarn et organisé en société coopérative et participative (Scop) viennent de s’offrir un encart publicitaire dans quatre journaux nationaux. , s’y demandent les signataires. Tout a basculé lorsque l’opérateur a lancé un appel d’offres il y a dix-huit mois pour le renouvellement de ses contrats pluriannuels de déploiement de la fibre optique. Las, en juillet dernier, Scopelec apprend qu’il va perdre des contrats portant sur un gros pan d’activité. Le coup est rude pour la société trop peu diversifiée qui chiffre sa fonte de recettes futures à près d’un tiers – quelque 150 millions d’euros – sur un chiffre d’affaires attendu de 470 et 480 millions d’euros en 2021.
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